Dominique Schelcher, le PDG de Système U, se montre pessimiste quant aux mois à venir. Notamment, il s’est confié au micro de France Inter. « Mon pronostic malheureusement pour les mois qui viennent est de 10 % supplémentaires, malgré tous nos efforts. », déclare-t-il. Un gros coup dur pour les consommateurs qui voient leur pouvoir d’achat diminuer.
Par conséquent, on estime qu’à la fin de l’année 2023, l’augmentation des prix à la consommation sur les produits alimentaires pourrait atteindre les 25% sur un an. Une raison de plus pour bannir certains aliments de nos courses non nécessaires. Schelcher a ainsi déploré que « Autant les choses étaient très justifiées tout au long de l’année dernière, avec les conséquences de la guerre en Ukraine. Autant cette année, il y a une recherche d’effet d’aubaine de la part d’un certain nombre d’acteurs ». Ensuite, il conclut : « Pourquoi continue-t-on à nous demander des hausses de prix ? Le blé est en baisse de 23 %, l’huile de 40 % sur ces derniers mois. Le beurre, le maïs, l’acier, l’aluminium, les emballages, les transports sont à la baisse ».
Les aliments à bannir dans nos courses pour faire des économies
En premier lieu, on retrouve les légumes et salades préparés. En effet, les carottes râpées par exemple sont vendues entre 2 et 5 euros, quand elles sont râpées et assaisonnées. Pourtant, selon le Parisien, elles coûtent 1 à 2 euros le kilo au rayon légumes. On retrouve la même phénomène chez les salades en sachet. La viande en barquette, hachée ou surgelée en deuxième position. Effectivement, une augmentation de prix de 25 à 30% sur un an a été aperçu chez la viande. Par conséquent, il vaut mieux réduire sa consommation. Ensuite, les plats industriels font partie des aliments à bannir de nos courses pour faire des économies et pour notre santé!. C’est plus ou moins le même cas que les carottes râpées. C’est-à-dire que les plats préparés sont plus chers que les faits maison en équivalent. Comme aussi, les crêpes industrielles ou le pop-corn. Il vaut mieux les préparés soit-même.
Pour compléter la liste, on y trouve aussi l’eau en bouteille. En fait, l’eau en bouteille n’est pas meilleure pour la santé que l’eau du robinet. Pour faire court, l’eau en bouteille est moins surveillé que l’eau du robinet. De plus, ce dernier coûte moins cher. Ensuite, les sauces et vinaigrettes. Sachez que la vinaigrette maison coûte 1 euro les 50 cl, contre 2,50 euros en supermarché. Idem pour les sauces comme la mayonnaise ou la sauce tomate. Finalement, il y a aussi les glaces et les surgelés. En effet, les surgelés figurent parmi ceux qui ont le plus augmenté. Prenons comme exemple les glaces, qui rencontre une hausse de 18,5 % en 2022.